Semaine de l'ACAD au MAE

   

 

Semaine de l'ACAD au MAE

Le MAE a vécu à l’heure acadienne pendant la semaine du 28 janvier au 4 février 2000 :

Quatre importants «moments» ont, en effet, jalonné cette période et ont permis de présenter ou d’élaborer des documents concernant les deux chantiers principaux dans lesquels s’est impliquée notre association 
«La Mobilité-réinsertion et la formation professionnalisante des agents».

Participation au comité paritaire des personnels coopérants et des établissements culturels

Table-ronde sur le projet d'institut à la DGCID

Rencontre au CIEP

Entrevue à la DRIC du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie

1) Le vendredi 28 février, répondant à l’invitation de la CFDT, j’ai pu participer en tant qu’ “expert ” au CTPM2 (Comité technique paritaire ministériel) qui traitait, entre autre, de la réforme de la DGCID et de «l’accord-cadre » sur la formation élaboré par le service de la formation du MAE en faveur de ses agents.

J’ai donc à cette occasion, pu signaler que depuis la disparition de nombreux organismes chargés, du temps de la DGRST, de la formation des personnels (CFECTI, BELC, CIFACE, CREDIF, CPDCET…) on constatait un grand déficit en matière de formation les agents chargés de «concevoir, de mettre en œuvre, de gérer et d’évaluer les projets de coopération» qu’ils soient scientifiques, culturels ou liés au développement.

Réponse de l’administration qui devrait figurer dans le compte rendu de cette réunion qui sera mis à votre disposition sur le site de l’ACAD :

«Le projet de création d’un centre interministériel sur la coopération internationale est actuellement à l’étude à Matignon. Ce centre devrait pouvoir mobiliser les ressources qui existent dans les universités et les centres de formations, dans les différents ministères et à la DGA. Il devrait être en mesure de recevoir des «commandes » en formation spécialisée, transmises par les différentes administrations et organismes publics ou privés concernés par les échanges internationaux».

A ma demande, «l’administration» a confirmé que l’ensemble des personnels relevant de sa compétence qu’ils soient titulaires ou contractuels pouvaient bénéficier de ces «parcours de formation» : affaire à suivre donc avec beaucoup d’attention.

2) Mardi 1er février de 9 h 30 à 14 h 30.

Malgré une paralysie presque totale des moyens de transport parisien, le bureau et une douzaine de personnalités et de responsables d’«associations-sœurs» invitées par ACAD ont pu débattre du projet de création d’un «Institut des Hautes Etudes de Coopération Internationale».

Le Compte rendu complet de cette réunion est également disponible sur le site et sera envoyé à l’ensemble des agents concernés par la coopération et les échanges internationaux qu’il convient de mobiliser sur ce thème.

A noter, en particulier, l’intérêt manifesté pour ce projet par le Haut conseil de la coopération internationale (le compte rendu de la réunion du 1er février est d’ores et déjà sur le bureau de J.-L. Bianco et il est envisagé d’organiser, pendant l’été 2000, une université d’été où tous les différents acteurs de la coopération pourraient se retrouver pour échanger leurs expériences dans le domaine de l’international. 

3) Jeudi 3 février de 10 h à 14 h 30.

Accueilli d’une façon particulièrement chaleureuse au CIEP de Sèvres, par son directeur Ch. Nique, son directeur adjoint R. Pilhion, et leurs collaborateurs, le bureau et un groupe d’adhérents réintégrés depuis quelques années dans des structures françaises, ont pu échanger leurs informations et faire part de leurs expériences sur le dossier important de la «Mobilité et Réinsertion».

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Etaient présents :
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J-M Gautherot ,directeur du C.L.A. de Besançon

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F. Lallement ,chargé de mission au bureau parisien de l’AUF (ex AUPELF

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R. Pilhion ,directeur-adjoint du CIEP.

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J-M Lacroix de l’AEFE

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J-M Mangiante de l’AEFE

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G-R Meitinger de la Daric de Paris

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A . Dubernet du Bureau de l’ACAD.

Il s’agissait, en priorité, de définir ou de préciser les objectifs de formation qui pourraient à l’Institut et de préparer l’entretien prévu le lendemain avec le délégué de la DRIC (Th Simon) et le responsable de la Mission des personnels du réseau culturel, scientifique et technique (Y. Dalmau).

4) Vendredi 4 février 12 h à 13 h : Réunion à la DRIC

Reçu par le délégué (Th Simon) son adjointe (D. Barret) et le responsable de la Mission (M. Dalmau) j’ai pu rappeler l’intérêt que revêtait, aux yeux de l’ACAD, la création de cette Mission et la valorisation des savoir faire et des compétences à l’international acquis par les agents détachés, chargés de Concevoir, d’Elaborer, de Mettre en place, de Gérer et d’Evaluer (CEMEGE) des projets ou des programmes de coopération culturelle, scientifique, technique, économique ou liés au développement.

Monsieur Simon a pu confirmer l’importance que le Ministre de l’Education nationale, de la Recherche et de la Technologie accordait à ces questions et les déclarations qu’il avait faites en compagnie de son collègue des Affaires Etrangères à ce sujet, à la Sorbonne, le 12 juillet 1999 : Il a affirmé que le MENRT s’engageait à favoriser le détachement de personnels qui auraient acquis, pendant leur séjour en poste, des compétences en relations internationales.

Ces derniers pourraient, ainsi, en faire bénéficier à la fois :

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Les services de l’Education nationale concernés par les relations internationales, aussi bien à la Centrale que dans les Académies. 

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L’ensemble des organismes publics ou privés qui pourraient, grâce à l’expérience de ces professionnels, développer leurs propres programmes de coopération et d’échanges internationaux.

La DRIC serait chargé d’accélérer la procédure de détachement des agents dont la candidature aurait été retenue par les organismes intéressés. 

Actuellement la Mission achevait la réalisation des documents qui devraient permettre recenser de façon précise les compétences professionnelles des candidats à la mobilité».

Ces fiches devraient être disponibles à la fin du mois de mars prochain, date à laquelle la cellule, actuellement occupée à 100 % par le recrutement des nouveaux partants pourrait accueillir les demandes concernant la «mobilité-réinsertion ».

Deuxième bonne nouvelle : dès la rentrée 2000 devraient être signés le décret et les arrêtés concernant la reconnaissance des travaux effectués à l’étranger par nos collègues universitaires en vue de leur promotion interne : Les missions à l’étranger ne devraient plus, dans ces conditions constituer un handicap pour l’avancement et la carrière des intéressés : il s’agit là d’un résultat extrêmement positif de l’action de l’ACAD.

Perspectives d’action :

L’ambition de l’ACAD d’apporter son appui à la modernisation d’un système de coopération largement sous développé et compartimenté, en s’attachant en priorité à l’amélioration des compétences et de l’efficacité des personnels chargés de concevoir, de mettre en place et de gérer des projets et des programmes de coopération a été accueillie d’une façon favorable par la plupart de nos interlocuteurs des administrations centrales.

Les premières résultats obtenus sont encore modestes et «en pointillé» mais les différentes propositions de l’Association sur la reconnaissance et la valorisation des compétences professionnelles des agents, sur les «métiers de la coopération», sur les parcours de formation… sont désormais entrées dans les discours officiels (projet d’entreprise de la DGCID, Chartes de formation, déclarations ministérielles…). Il s’agit donc de les faire passer du «logos» au «praxis» et de continuer à élaborer de nouveaux projets dans ces domaines (l’Institut pour la coopération internationale en est un bon exemple).

Au moment où le recrutement des CSN va disparaître pour être remplacé par un système de volontariat, il me semble également important que l’ACAD mette à la disposition des administrations toute son expérience en la matière afin que l’ensemble des jeunes français soit informé des possibilités offertes par la coopération internationale. 

Un forum sur ce thème sera ouvert prochainement sur le site…

A propos de Forum je me permets de vous rappeler que le «poids des idées» de l’ACAD dépend à la fois du nombre et de la qualité de ses membres et de leur implication dans les différents «chantiers» mis en place au moment de la dernière AG.

Il est donc indispensable que tous les collègues concernés par ces projets nous envoient leurs bulletins d’adhésion et participent complètement à la vie de l’association en faisant parvenir leurs contributions sur les forums du site :

Trois objectifs donc 

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Passer en l’an 2000 la barre des quatre cents adhérents cotisants.

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 Elaborer un dossier complet sur les parcours de formation et les référentiels de compétences qui pourront être mis en place dans le nouvel Institut de la coopération…

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Elargir, au prix d’une modification de statuts, la représentativité de l’Association en l’ouvrant à l’ensemble des personnels concernés par la coopération et le développement : Un projet en ce sens vous sera soumis dans les prochaines semaines.

N’hésitez pas à envoyer au membre du bureau toutes les informations dont vous auriez connaissance à ce sujet :

La richesse de ACAD repose comme vous le savez, sur la richesse du réseau qu’elle constitue.

A vos claviers donc !

Jean Charroing
Président de l'ACAD

A C A D - M A E  
57 boulevard des Invalides, Bureau 2259  - 75700 PARIS
tél. +33 (0)1 53 69 34 58,  fax +33 (0)1 53 69 32 85.
Contact  : ACAD-MAE
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Dernière modification : 03 sept. 2002

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