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REUNION PREPARATOIRE 29 JUIN 1999 SUJET : Formation dans le domaine de la coopération et de l'action culturelle.
L'administration rappelant que les syndicats représentés au CTPM2 ne sont pas signataires de l'accord-cadre de 1995, la C.F.D.T. répond qu'il ne faudrait pas oublier les personnels relevant de ce CTPM et justifie l'invitation de la représentante de l'ACAD-MAE. Pour la C.F.D.T. l'offre de formation s'adressant aux personnels des services culturels et des établissements financièrement autonomes est trop limitée. La C.F.D.T. regrette que loffre de formation en direction des assistants techniques et celles destinés aux agents des services soient dans des compartiments étanches alors que de nombreux besoins sont communs. D'autre part des actions communes de formation devraient être trouvées avec d'autres administrations, telles que le ministère de l'éducation, qui fournissent du personnel aux établissements culturels. L'administration répond que les actions de formation intéressent tous les agents, y compris les personnels des établissements culturels. Un stage pour les nouveaux partants existe. La C.F.D.T. indiquant qu'une politique de formation est à mener pour les recrutés locaux des établissements culturels - comme le fait déjà l'AEFE sur fonds public ou sur fonds des établissements à l'étranger, pour les personnels en France et à l'étranger -, l'administration répond que ces personnels occupent, à première vue, les mêmes fonctions que leurs collègues en ambassades et consulats ; un recensement des besoins est à faire pour proposer des formations idoines. La C.F.D.T. demande où en sont les propositions de lAdministration pour remplacer les "stages longs" destinés aux personnels linguistiques, éducatifs et culturels supprimés en 1996. A une proposition de Mme Dubernet (ACAD-MAE) de signature de conventions avec des universités pour les personnels d'encadrement, l'administration répond qu'elle s'occupe très peu de formation universitaire. La C.F.D.T. indique aussi que certains DESS peuvent être intéressants, à la fois avant recrutement et comme outil de formation. LACAD et la C.F.D.T. disent leur accord pour une véritable évaluation des offres de formation et la négociation de cahiers des charges. L'administration répond que les deux axes principaux de formation sont la gestion des établissements culturels et le management du personnel. Comme, pour des raisons de calendrier, il est difficile de donner une véritable formation aux agents détachés avant un premier départ (il existe des ateliers thématiques avant le premier départ et entre deux postes), l'administration propose une possibilité de formation au bout d'un an de séjour. Elle convient de limportance de cette question et annonce quelle mettra à létude un projet de cycles longs sajoutant aux sessions courtes déjà existantes, en soulignant que les stages doivent à la fois réunir les agents de l'ex-Coop et les diplomates.. Il existe également des projets plus ambitieux dans le cadre d'Instituts. Avec l'appui de l'ex-Coop PLC a pu organiser des stages transversaux. Ces stages s'adressent aux agents des services centraux, à ceux des services extérieurs et aux assistants techniques. Les objectifs sont triples: 1) - approfondir la spécificité du développement et des actions de coopération (méthodologie d'un projet), - développer la connaissance du cadre économique, politique, religieux..., - s'adapter à la nouvelle fonction d'assistant technique: appui institutionnel et conseil auprès des ministres. 2) développer l'efficacité personnelle et la maîtrise des techniques de communication, d'informatique, de bureautique... 3) préparer la mobilité professionnelle. Un bilan professionnel des agents est conseillé, de même que des stages de formation après cinq ans de fonction. Pour les personnels hors MAE, des stages d'information sur les métiers en France, soit en vue d'un retour vers les administrations d'origine, soit pour une reconversion. L'administration indique que 97 stages sont offerts en 1999. La C.F.D.T. et lACAD sinterrogent sur la mobilité des agents titulaires dautres administrations et regrettent que le MAE ne prenne pas réellement en compte les agents des services et établissements culturels. Elles demandent également, sans réponse, les critères de sélection des opérateurs. Elles soulignent limportance de ces stages et le déficit de diffusion auprès de lensemble des personnels concernés. Pour l'OSA, l'enjeu majeur de formation concerne l'Europe et le multilatéral. L'administration répond que le ministère, pour ce genre de formation, pourrait s'ouvrir à l'extérieur (universités...) contrairement aux formations consulaires (strictement MAE). LACAD pose le problème de linsuffisante connaissance par les agents des conditions daccès à des missions dexpert et du contenu attendu par les organismes internationaux. Une politique de formation permettrait de renforcer lexpertise française disponible dans un cadre multilatéral. Le Bureau de la formation semble penser que cette question relève plutôt de choix individuels et il nenvisage pas pour le moment de multiplier loffre existante. Celle-ci sadresse, selon lACAD, aux diplomates alors quelle devrait être proposée à lensemble des personnels concernés. L'OSA demande que des stages aidant des coopérants en fin de mission à postuler à des postes de consultant soient développés (l'administration indique qu'il en existe déjà mais qu'il faudra reprendre langue avec le service des fonctionnaires internationaux). La C.F.D.T. pose la question de la prise en charge du coût des formations extérieures au département à linitiative des agents et des autorisations dabsences pour y participer. Elle pose en outre le problème général du droit des agents à des formations personnelles (reconnu par loi de 1971) et de la lecture très restrictive qu'en fait le MAE. L'administration répond que priorité est donnée aux formations professionnelles mais que certaines formations transversales peuvent être aussi considérées comme des formations personnelles. La C.F.D.T., FO et l'OSA soulignent la nécessité d'une école diplomatique. La C.F.D.T. pose une nouvelle fois la question du projet de création dun institut de hautes études ou de formation à la coopération. Ladministration répond, comme à l'accoutumée, que l'important n'est pas le contenant mais le contenu. |
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