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le 25 avril 2001 Chers collègues, Comme elle s'y était engagée lors de sa dernière assemblée générale, l'ACAD-MAE, après avoir reçu l'accord des personnalités qualifiées sollicitées, a officiellement installé son Conseil d'orientation au cours d'une manifestation organisée le 28 mars 2001 à Paris, et à laquelle ont participé le bureau de l'ACAD et les membres du Conseil. En ouverture, un "rappel historique" de l'ACAD, ainsi que les principaux objectifs définis dans les nouveaux statuts de l'association ont été exposés aux membres du Conseil. Les motivations qui ont guidé à la création d'un Conseil d'orientation furent également rappelées, notamment la volonté de renforcer l'ouverture de l'ACAD vers de nouveaux partenaires, et d'orienter sa réflexion vers d'autres "champs de pensée et d'action" liés à la coopération et à l'aide au développement. Des échanges qui ont suivi au cours de cette première réunion, il ressort trois grands thèmes de réflexion proposés à l'ACAD par les membres du Conseil : 1) Une réflexion d'ensemble à conduire sur quelques grands "courants de pensée" actuellement développés par les différentes organisations des Nations Unies, et notamment par le PNUD : Les débats actuellement menés dans les enceintes internationales concernant les domaines de l'aide au développement et de la coopération fournissent, à la fois, matière à réflexion, et opportunités pour développer de nouveaux partenariats pour l'ACAD. Parmi eux, on peut relever les financements du développement, la coopération au bénéfice des pays en crise et en post-crise, les actions en faveur des personnes déplacées et les discussions menées dans le cadre du Forum permanent des populations indigènes. L'ACAD doit demeurer l'un des lieux qui favorisent la diversité au sein du courant de "culture globale de coopération". 2) Un champ large de réflexions concernant la place de la société civile et le rôle de l'Etat dans le renouvellement des approches de l'aide au développement et de la coopération : Un champ de réflexions très large s'ouvre à l'ACAD, des contributions qu'elle pourrait apporter à l'élaboration des politiques publiques, l'analyse des concepts de société civile, de bonne gouvernance, de biens publics mondiaux, aux débats actuels sur la redéfinition du rôle des Etats dans la perspective des nouvelles approches de la coopération internationale. Quelques priorités ont été rappelées par le Conseil: l'urgence à définir une position française dans le débat sur la bonne gouvernance, les contours d'une nouvelle approche de la société civile internationale, les rapports entre politique d'aide au développement et politique internationale. 3) Une contribution aux réflexions sur l'évolution de la culture d'administration à l'international, et sur les opportunités de mobilité entre les secteurs public et privé liés à l'international : Observant le blocage actuel du mécanisme interministériel dans les débats sur la construction d'une culture commune à l'international, le Conseil suggère à l'ACAD d'être l'un des lieux privilégiés d'ouverture, de rapprochement et de décloisonnement, en associant plus régulièrement les autres ministères, et notamment les associations oeuvrant dans le même sens, à sa réflexion globale sur l'évolution de la culture d'administration, les problèmes de la mobilité, la "structuration" de nouveaux métiers. Le Conseil encourage également une réflexion commune sur les opportunités de rapprochement, de mobilité et d'échanges entre les secteurs public et privé, et plus particulièrement ceux relevant de la "nouvelle économie culturelle", ou impliqués dans des domaines communs de coopération, tels que ceux offerts par les chantiers liés aux nouvelles technologies de l'information et de la communication ("fossé numérique" par exemple). D'une manière générale, le Conseil recommande à l'ACAD d'adopter une vue stratégique, en recadrant ses activités vers une culture interministérielle, en poursuivant sa politique de séminaires, tel que celui organisé sur les biens publics mondiaux (Paris, Assemblée nationale, octobre 2000), tout en y associant de nouveaux partenaires comme des centres de recherches français et étrangers, en développant enfin les activités du Forum Internet ACAD. Le Bureau de l'ACAD |
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