L'ASSOCIATION DES
ATTACHES DE COOPERATION EDUCATIVE,
ATTACHES DE COOPERATION POUR LE FRANCAIS,
ET ATTACHES DE COOPERATION UNIVERSITAIRE
ANCIENNEMENT
ASSOCIATION DES ATTACHES LINGUISTIQUES
1.
Historique
C'est à l'automne 1987 qu'a été fondée l'Association
des Attachés linguistiques. L'article 2 de ses statuts
en fixait les buts : "Promouvoir les échanges professionnels entre ses
membres, être un lieu de réflexion sur la fonction d'attaché linguistique,
ainsi que sur la politique linguistique et culturelle et d'émettre des
propositions chaque fois que nécessaire."
Son premier président, chronologiquement, en a
été Roger PILHION, alors à Rome, qui a
exercé ensuite de 1992 à 1998 la responsabilité de la sous-direction de la
politique linguistique avant de rejoindre en 1999 le CIEP, assisté comme
vice-président d'Alain FOHR,
aujourd'hui conseiller du DGCID et d'autres comme Jean-Jacques
MAGRANER (attaché de coopération pour le français à Damas) et Françoise
TAUZER-SABATELLI (attachée de coopération au CELF auprès de l'Alliance
Française de Bruxelles).
Depuis, d'autres se sont
succédés à ces responsabilités.
En 1994, l'Association des Attachés linguistiques,
avec d'autres (conseillers et attachés de coopération scientifique et
technique, directeurs de centres culturels et instituts, personnels de la
D.G.R.C.S.T.), a créé un cadre plus large, regroupant l'ensemble des agents
participant aux activités gérées par la direction générale des relations
culturelles, scientifiques et techniques du ministère des affaires étrangères
: l'ACAD-MAE (Association
de Coordination des Agents Détachés auprès du Ministère des Affaires
Etrangères). Cette association souhaite faciliter la mobilité des
agents en faisant mieux connaître la nature de leur travail et donc leur
savoir-faire. Un document a
été établie en 1996 pour mieux faire connaître le travail de coopération
linguistique, éducative et universitaire.
Mais les difficultés dues à l'éloignement des
uns et des autres, et la masse de travail de chacun, ont pu donner l'impression
que nos associations étaient un peu en sommeil. Les mêmes causes produisant
les mêmes effets, ces conditions défavorables sont difficiles à surmonter.
En 1998, le Bureau de l'association prend
l'initiative de créer un groupement
d'associations pour le développement du FLE, avec l'ANEFLE,
l'ASDIFLE,
la SIHFLES, l'ADCUEFE,
SOUFFLE et la FIPF. Ce groupement est présent pour la
première fois durant toute la durée d'Expo Langues 1999 sur son stand propre ;
c'est vrai que le français était cette année-là l'invité d'honneur du salon.
En juillet 1999, le Bureau de l'association prenait
acte de son incapacité à fonctionner de manière autonome et décidait en
assemblée générale d'intégrer totalement les rangs
de l'ACAD-MAE, devenant une structure regroupant les attachés de
coopération pour le français et les attachés de coopération éducative et
universitaire à l'intérieur de l'ACAD. Elle décidait également d'adopter un
nom nouveau correspondant à la nouvelle dénomination des fonctions exercées :
l'ADACEF.
2.
Objectifs de l'association
La réforme de la coopération (aide au
développement, coopération culturelle, linguistique, éducative, scientifique
et technique) a conduit à la mise en place à partir de janvier 1999 d'une
nouvelle direction générale de la coopération internationale et du
développement, compétente pour l'ensemble du monde. Notre "métier"
ne cesse d'évoluer, ainsi que ses conditions d'exercice. Nous entendons
intervenir et être consultés ès qualités par l'Administration sur
les grandes questions de fond touchant au "métier" d'attaché de
coopération dans le domaine éducatif et linguistique, mais aussi élargir
cette réflexion, donc le recrutement de l'association, aux autres acteurs de la
politique linguistique, éducative et universitaire française à l'étranger
(conseillers pédagogiques, lecteurs, chargés de missions des Alliances
françaises, centres culturels et de coopération linguistique ou autres
instituts français, voire chargés du livre et de l'écrit) et en France
(centres d'enseignement du F.L.E., départements universitaires de didactique du
F.L.E., centres de formation, collègues réintégrés dans diverses
structures).
Il est encore plus vrai maintenant que lors de la
fondation de l'association que les attachés de coopération pour le français
ne sont que des acteurs parmi d'autres de cette politique, de sa définition
comme de sa mise en œuvre, sous la responsabilité et l'autorité de
l'ambassadeur, dont tous les collaborateurs, à des titres divers, concourent au
développement de notre langue. Nous n'avons pas le monopole de la politique
linguistique, mais avons une certaine spécificité.
Le mot "métier" apparaît entre guillemets, parce qu'il n'a justement
jamais été défini comme tel. À l'heure de la suppression du "stage
long", organisé naguère par le C.I.E.P.-BELC
et de la disparition du CREDIF, les conditions de la formation à ce type (ces
types, en fait) de travail se trouvent posées avec acuité. Notre association,
au sein de l'ACAD-MAE doit être un lieu de proposition, et le cas échéant,
d'organisation d'opération de formation, avec l'aide de partenaires en France,
concourant aux mêmes buts.
Par ailleurs, parmi les questions de fond peuvent figurer la réforme de l'État
dans des domaines nous concernant (pêle-mêle) : responsabilisation des agents,
projets de service, gestion des personnels et des carrières, mobilité,
simplification des procédures administratives, gestion financière, évaluation
et contrôle des politiques et de leurs effets.
Nous pensons, de par notre expérience professionnelle, acquise sur le terrain
et éventuellement par quelques stages "longs" ou autre formation
universitaire, avoir des opinions à exprimer, des points de vue à faire
valoir, des propositions à formuler pour que la politique menée par la France
à l'étranger en matière d'une part de coopération en éducation et d'autre
part d'enseignement et de diffusion de la langue française soit plus efficace
et profite mieux à l'ensemble du pays.
La mobilité imposée par les règles de la direction générale de
l'administration doit être un atout : nous venons d'horizons différents, nos
parcours sont différents, nos compétences ont donc différentes. Nombreux sont
donc parmi nous ceux qui peuvent apporter à leurs collègues. Nous devons donc
agir comme une association de spécialistes, parmi les associations de recherche
et de diffusion du FLE autant que parmi les associations de professeurs (de
français, de FLE, de langues). Mais nous faisons aussi entendre notre voix,
seuls ou dans le cadre de l'ACAD-MAE,
auprès des autorités compétentes chaque fois que l'occasion s'en présente.
Depuis l'origine, la principale forme d'action de
l'association est l'organisation périodique de séminaires ou
de forums permettant la rencontre d'intervenants divers autour
d'un thème déterminé, souvent en coopération avec l'une des associations
présente sur ce site Internet.
Au cours des années, il a été notamment question de presse écrite et de
médias audiovisuels, de technologies multimédia, de certifications en langues;
etc.
Nous avions pris l'habitude de nous retrouver
chaque hiver à l'occasion d'Expo-Langues et durant l'été au moment
des rencontres programmées par la direction de la coopération culturelle et
linguistique du ministère des Affaires étrangères.
Nos publications, irrégulières, ont pris
jusqu'ici trois formes :
- Le Mot, modeste circulaire interne,
- La Lettre, bulletin plus varié comportant des
études, des entretiens et des prises de positions,
- Le Cahier, monographie rendant compte d'un
séminaire ou d'un forum.
Le présent site espère se substituer à celles-ci en facilitant le partage des
tâches entre tous les membres de l'association.
3.
Statuts et fonctionnement
Cliquez ici
pour consulter les derniers statuts de
l'association.
Comme indiqué plus haut, deux A.G. étaient réunies
chaque année jusqu'à l'intégration au sein de l'ACAD-MAE :
- l'hiver à l'occasion d'Expo-Langues (dernière semaine de janvier ou
première semaine de février)
- durant l'été au moment des rencontres programmées par la direction de la
coopération culturelle et linguistique du ministère des Affaires étrangères
(juillet ou septembre).
Les membres du Bureau en poste
en France se réunissent régulièrement pour la préparation des dossiers en
cours et des échanges téléphoniques ou électroniques avec l'ensemble des
membres du conseil d'administration sont organisées irrégulièrement jusqu'à
présent ; mais le site Internet, espérons-le, va améliorer les
choses.
4.
Adhésion et cotisation
Attention : l'adhésion en ligne est impossible
pour le moment. Vous devez imprimer le formulaire et le retourner par courrier
postal à l'adresse de l'ACAD-MAE.
Pour visualiser le formulaire d'adhésion, cliquez
ici !
5.
Dernier bulletin
Pour consulter les anciens bulletins, cliquez
ici !
6.
Missions des attachés de coopération éducative, des attachés de
coopération pour le français et des attachés de coopération universitaire
(ex - attachés linguistiques)
Les attachés de coopération pour le
français, regroupés le cas échéant dans des équipes dirigées par
un attaché de coopération éducative sont responsables, sous
l'autorité des conseillers de coopération et d'action culturelle, de la
définition et de la coordination des actions mises en oeuvre dans un pays
donné en matière de politique du français et de coopération éducative. Les attachés
de coopération universitaire promeuvent la coopération dans le
domaine de l'enseignement supérieur ; ils peuvent relever du secteur
linguistique et éducatif ou du secteur de coopération scientifique et
technique.
Ils ont une fonction d'analyse et d'expertise,
négocient, avec les responsables éducatifs du pays, les programmes de
coopération, participent à la programmation budgétaire et en assurent
l'exécution. La formation des enseignants est souvent au coeur de leur action.
Il assurent soutien et assistance aux programmes de coopération décentralisée
portant sur des domaines de leur ressort et suivent les programmes
multilatéraux. Cette fonction s'exerce soit directement au sein du bureau de
coopération linguistique et éducative du service de coopération et
d'action culturelle, soit au sein des établissements culturels
français dont ils peuvent être directeur ou directeur-adjoint.
7.
Formation
Depuis la suppression des stages "longs"
organisés par le CIEP/BELC et le CREDIF/ENS
de Fontenay - St-Cloud, toute la formation est assurée par les universités,
dans les filières de français langue étrangère
et dans les DESS qui les poursuivent.
L'association demande, dans le cadre de l'ACAD-MAE
que le ministère ait de nouveau une politique réelle de formation.
Vous pouvez consulter sur ce site :