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Assemblée extraordinaire du 20 décembre 2002Message du président sortant Jean Charroing (Damas)Message du président élu Patrick Desseix (Caracas)Message de Jean Charroing
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La première, est que, de plus en plus, et suite à mon passage à Paris et mon retour en poste, je m'aperçois qu'une association de type ACAD est réellement indispensable à la poursuite des réflexions engagées sur la coopération et sa réforme, sur la "nature", le choix et la formation des ressources humaines nécessaires pour la mise en œuvre de nouvelles coopérations, et d'une manière générale, sur l'action extérieure de notre pays. |
N'ayons pas peur des "grands" mots: l'international, et encore plus depuis "le 11 septembre" envahit notre quotidienneté. Les actions des États ne peuvent plus être la seule "chasse réservée" des gouvernants et des administrations spécialisées. L'international a fait, depuis ces dix dernières années, une entrée en force dans la société civile, et celle-ci s'organise. Dans ce cadre, l'ACAD a, il me semble, de par la nature, l'expérience et les intérêts directs de ses membres, une place originale à occuper. La question est simple: voulons nous laisser la terrasse du Flore décider, pour nous, du profil et de la formation des coopérants français?
la seconde raison est liée à la première: le réseau français de coopération abrite, en son sein, des femmes et des hommes qui "ont quelque chose à dire". L'ACAD peut être un lieu exceptionnel, ouvert à tous les courants et à toutes les sensibilités, pour nous faire entendre. Et cela sans morgue et avec toute l'humilité des gens de terrain que nous sommes. Il faut poursuivre. Pour cela, il faut aussi demeurer lucides, et "jeter le bouchon un peu plus loin". Je pense que l'année 2003 pourrait, outre une remise à flot financière du vaisseau ACAD, être consacrée à un vaste "ratissage" d'adhérents dans notre réseau. Nous ne sommes pas assez nombreux. Nous devons, le Bureau 2002 avait d'ailleurs été élu sur ce programme, davantage ouvrir l'ACAD vers les postes à l'étranger, vers les autres institutions tournées vers l'international. Il faut également limiter, pour l'instant, notre action et définir deux ou trois axes clairs, et les développer avec l'information la plus large possible. Si "sommeil" il faut, je le vois, de cette façon, très éveillé. Enfin, et pour redonner tout son sens à l'ACAD, le temps est venu de lui ! offrir un ouvrage collectif: sa réalisation pourrait, d'une part, remobiliser tous ses adhérents, en attirer de nouveaux, et d'autre part, être la grande production acadienne de l'année 2003-2004. |
Cher(e)s ami(e)s, parler et écrire sur la "société civile" et son rôle dans la coopération, on l'a tous fait. Maintenant, il nous faut montrer, à travers le choix décidé pour l'avenir de l'ACAD, que les agents, de toute origine et de toute institution, qui travaillent dans la coopération, savent également "être" la société civile.
Patrick Desseix. Caracas, le 19/12/2002./.
A C A D - M A E
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