http://www.acadmae.org/ASPROCOP
N° 21 3-4ème trimestre 2001
JOYEUSES FÊTES ET HEUREUSE ANNEE 2002 ! ! !
AGENDA
Pour ce numéro de rentrée, différents comptes rendus des évènements de l’été :
- Stages d’été :
« VIH-SIDA, Tuberculose, Paludisme : une trilogie d’actualité »
« QUALITE DES SOINS »
OFFRES D’EMPLOI
L’Union Européenne informe et réactualise ses fichiers de candidats.
BLOC-NOTE
Une ONG à connaître : le Forum de Delphes.
DOCUMENT :
Quelques extraits du discours de Charles Josselin à la conférence des ambassadeurs…
LIBRE OPINION :
Une nouvelle Assemblée Générale, un Conseil d’Administration tout neuf et… toujours le même Président ! ! !
Dans ce numéro : quelques brèves et la relation des réunions de cet été … Pas de rubrique TAM-TAM : aucun AT de terrain n’a souhaité s’exprimer...
AGENDA
L'Assemblée Générale annuelle de l'ASPROCOP du 29 août 2001.
L’ASPROCOP a tenu son Assemblée Générale annuelle statutaire dans les locaux de l'Institut Santé et Développement (Faculté de Médecine / Cordeliers) à Paris.
Le rapport moral, présenté par le Président, Didier Gobbers, a rendu compte des
activités menées en 2000-2001 par le Conseil d'Administration de l’ASPROCOP
(CA) au nom de l'association, citons en particulier :
- les relations avec la Direction Générale de la Coopération Internationale et du Développement (DGCID) du Ministère des Affaires Etrangères (MAE), la sous-direction « Santé-Social », le Haut Conseil de la Coopération Internationale (HCCI) , dont le but est autant de faire prévaloir nos conceptions du développement que d'affirmer la fiabilité professionnelle de nos experts de terrain. Ces relations trop marquées du style administration-administrés sont souvent source de frustration pour l'ASPROCOP.
- l'organisation de sessions d'été de formation, principalement pour le compte du MAE. Ces stages qui apportent un peu de trésorerie à l'Asprocop au prix du grand dévouement de quelques uns, attirent une clientèle extérieure au MAE qu'il va falloir savoir prendre en compte. Pour cette année, l’ASPROCOP a organisé 3 stages.
Le premier (Conception et élaboration de projets), commandé par le MAE, a été annulé par le MAE faute de candidats en nombre suffisants. Les deux autres se sont déroulés de façon tout à fait satisfaisante (voir les comptes rendus de ces stage dans ce numéro de la lettre, NDLR).
Le rapport financier. Le bilan est en équilibre. En dehors des autres produits financiers déjà évoqué, il en résulte que malgré la déflation de l’effectif des experts de terrain due au changement de la politique française d'aide au développement, notre taux de séduction permet de garder un nombre d’adhérents suffisant pour assurer le fonctionnement budgétaire de l’ASPROCOP.
Les débats. Une nouvelle fois les adhérents ont été amenés à débattre et à se prononcer sur l'avenir de l'association ; l' Assemblée Générale a émis le vœux que la professionnalisation puisse se poursuivre au travers des activités de formation et par une entrée dans le domaine de la consultance. Les adhérents seront interrogés pour figurer dans un fichier d'experts mobilisables soit pour des opérations de courte durée soit pour des missions de longue durée.
Le vote. Conformément aux statuts, les membres dont le mandat venait à échéance ont été renouvelés. Le Conseil d'Administration (CA) a été donc été partiellement renouvelé. Il est désormais composé de :
Henri Brun,
Robert Cazal
Christophe Commeyras
Henri Dubois
Didier Gobbers
Charles Lanckriet
Michel Marquis
Eric Pichard
JF Schemann
Président :
Didier Gobbers
Secrétaire Générale :
Odile Oukem
Trésorier :
Charles Lanckriet
Trésorier adjoint :
Henri Dubois
3èmes Journées d’Information et d’Echanges MAE/ASPROCOP
La 3ème édition des journées d'information et d'échanges entre les experts de terrain et les services centraux du Ministère des Affaires Etrangères (MAE) ont eu lieu les 3 et 4 septembre 2001 dans les locaux de l'IIAP à Paris.
Cette année, peu de monde : une trentaine d’assistants techniques sur les 350 qui seraient en poste selon le MAE ; plusieurs causes à cette faible participation (dates mal choisies, déflation de l'assistance technique, information médiocre...). Par contre de nombreux intervenants extérieurs (une vingtaine) malgré des absences remarquées (le Directeur du développement social...).
Les principaux thèmes abordés en plénière ou en atelier :
Allocution d'ouverture (M Guigaz)
Politique de réduction de la dette (JM Chataigner)
L'aide au développement : poids de la santé (F Varet)
Maladies transmissibles et renforcement des systèmes de soins (C Bailly)
Réduction des inégalités (B Curmi)
Evolution des statuts de l'A.T. (J. Laglace)
Politique des ressources humaines (atelier) (P. Bouscharain, B.Montaville, F.Diawara, D. Gobbers, O. Oukem)
Financement de la santé et protection sociale humaines (atelier) (JL Petit,A Letourmy, B Curmi, D Kérouédan,JF Schemann)
Mobilisation VIH/SIDA -contexte international, conf. de Dakar, orientations stratégiques, rôle des ONG- ( JP Louis, H Rossert )
Les réseaux (exposés/débat) (M Ooms, A Letourmy, S Villeret, I Droy)
Fonds de Solidarité Prioritaire (D.Berthelot)
Présentation de la carrière du corps des médecins inspecteurs de santé publique (JM. Bétemps, A Ravachol)
L’information : ce fut la partie la plus développée dans le temps. Elle a fourni peu de nouveautés pour ceux qui se tiennent informés tout au long de l'année, on retiendra malgré tout certains exposés :
- Politique de réduction de la dette
- Les réseaux, qui illustrent bien les nouvelles règles du jeu de la coopération française, laquelle souhaite accroître sa présence géographique en confiant de plus en plus des opérations à des tiers (bi-multi, en particulier avec le système des Nations Unies...).
Les échanges ont eu lieu (sans qu'il soit possible d'identifier si le MAE souhaitait en retirer des contributions pour étayer sa réflexion) en un peu moins de 3 heures sur deux thèmes :
- Politique des ressources humaines (des pays)
- Financement de la santé/protection sociale.
Au final, malgré le ton convaincant de Madame Guigaz, directrice de la Coopération Technique, les participants retirent une impression de malaise provenant du choc de deux cultures : celles des développeurs et celle des diplomates. Pour l'ASPROCOP, une certitude se dégage: la prééminence indiscutable des diplomates annonce un type de développement dans lequel les orientations techniques ne seront pas prépondérantes.
Stage « VIH-SIDA, TB, Paludisme : une trilogie d’actualité » organisé par l’ASPROCOP les 27 et 28 Août 2001 PARIS
Le choix des thèmes de ce stage découle des objectifs du Bureau des Formations du MAE et de ceux du responsable des programmes sur les maladies transmissibles (Dr Jean-Paul LOUIS -DGCID-).
Il a été ménagé un maximum de temps pour les interventions concernant le VIH-SIDA compte tenu de la parution du document directeur du MAE sur la politique VIH-SIDA en coopération. Cette option a été globalement approuvée par les participants avec des variantes correspondant au métier et à l’exercice de chacun. Les interventions sur le paludisme et l’économie concernant les antirétroviraux n’ont pas été négligées.
Les participants : 23 coopérants du secteur santé dont la moitié de médecins et plus d’un quart de pharmaciens. Deux auditeurs libres ont suivi la formation (médecin de l’IMEA de Paris et pharmacien faculté d’Aix Marseille). Tous travaillent en coopération en Afrique ou dans l’Océan Indien.
La répartition des métiers était large : programme d’appui aux ministères de la santé ou aux directions régionales, soutien aux programmes (PNLS) ou aux institutions (CERMES, IHS de Dakar), praticiens hospitaliers.
Le programme a été rempli, une défection de dernière minute (REMED) a été compensée par la reprise du thème « Les grandes conférences récentes concernant le VIH-SIDA ».
La formation a privilégié l’information actualisée sur les 3 pathologies, l’échange d’expériences et surtout une activité d’atelier : lecture, réflexions, critiques et propositions à propos du document du MAE concernant la politique du ministère sur le VIH-SIDA.
- L’organisation et le déroulement matériel ont été satisfaisants. La présence permanente du Dr Jean-Paul LOUIS, ses interventions et ses qualités d’animateur ont été particulièrement appréciées.
IL EST IMPORTANT QUE LA PERSONNE RECOURS DU MAE SOIT PRESENTE LORS DES FORMATIONS TOUCHANT SON CHAMP D’ACTIVITE.
Les propositions de formation sur le thème des maladies transmissibles pour Août 2002 sont variées et correspondent aux différent pôles d’intérêts des coopérants participant à la formation 2001 .
La proposition la plus consensuelle est un panachage des sujets abordés (VIH , paludisme, tuberculose mais aussi autres pathologies transmissibles selon le contexte épidémiologique, thérapeutique ou politique) en se concentrant sur les nouveautés, l’actualité dans les ex pays du champ (la ZSP).
L’ASPROCOP est prête à organiser en 2002 une formation concernant les maladies transmissibles en fixant le thème de façon conjointe avec le bureau des formations et la DGCID.
Stage « QUALITE DES
SOINS »
organisé par l’ASPROCOP du 29 au 31 août 2001 à PARIS
Le stage a réuni pendant 3 jours une trentaine de participants, assistants techniques et formateurs, sur le thème de la qualité des soins et sur la mise en œuvre de l’assurance qualité dans le cadre des actions de développement sanitaire.
Les expériences présentées concernaient essentiellement l’Afrique de l’ouest francophone (Burkina Faso, Niger, Bénin, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée) mais aussi Madagascar et l’Europe (Suisse, France).
Les travaux ont porté sur les outils d’évaluation de la qualité des soins, sur les modalités et le suivi de la mise en oeuvre de l’assurance qualité des soins, sur des expériences originales de mise en évidence des problèmes relatifs aux différentes composantes de la qualité des soins (hygiène, comportements des soignants, accueil, compétences, etc).
Les participants ont pu bénéficier d’un matériel documentaire complet (bibliographie, transcription des présentations, copies de transparents).
Même s’il ne s’agissait pas de sa vocation première, le stage a davantage ressemblé à un séminaire ou à un colloque qu’à une formation en raison du sujet et de la proportion des Assistants Techniques et des intervenants extérieurs.
Chaque participant, assistant technique ou auditeur libre, a profité des débats pour échanger réflexion et expérience.
La tendance naturelle de ce stage à évoluer depuis 1 an vers une rencontre de type séminaire témoigne sûrement aussi du faible nombre d’opportunités qu’ont les chercheurs et les praticiens francophones de terrain à échanger sur ce thème. Les intervenants de Montréal, de l’Institut universitaire de développement de Genève, de l’INSERM à Paris, de l’Université libre de Bruxelles et de la University research corporation, réunis à Paris ont manifesté leur satisfaction. La reconduction de cette formation devrait donc pouvoir être proposée pour l’an prochain.
L’UNION EUROPEENNE actualise son fichier des « Assistants Techniques long terme »
Les candidatures sont à actualiser ou renouveler dans le fichier joint qui sera validé dans les semaines à venir et opérationnel pour être susceptibles d'être sélectionnées en janvier 2002. Site de candidatures :
http://europa.eu.int/comm/europeaid/experts/index_fr.htm
Par ailleurs, le parlement européen et notamment la commission "Développement et Coopération" dont les sessions sont publiques publie son programme et ses rapports sur le site :
Une ONG à connaître :
Le Forum de Delphes
Il s’agit d’une association qui associe des intellectuels et acteurs de développement africains et des autres pays du Sud ainsi les Européens à une réflexion sur les politiques de coopération et de développement. Le Forum de Delphes se propose en outre d’explorer des alternatives aux stratégies dominantes. Cette O.N.G. a publié de nombreux ouvrages chez Karthala. Nous vous recommandons "la lettre du Forum de Delphes, Démocratie et développement" disponible sur le site :
http://perso.wanadoo.fr/forum.de.delphes
ou par email :
URGENT ! ! !
En raison de la prochaine indisponibilité de l’actuel coordinateur de La lettre de l’ ASPROCOP , on recherche de TOUTE URGENCE un nouveau responsable pour assurer la continuité de ce lien entre les membres de notre association. Pour cela, contactez :
ou bien :
Nous soumettons à votre appréciation des extraits de l’intervention du ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, M. Charles JOSSELIN, lors de la 9ème Conférence des Ambassadeurs (Paris, 28 août 2001).
« (…) je crois profondément à l'utilité de la coopération bilatérale.
Nous devons continuer à l'adapter pour en faire le plus possible une coopération de demande. C'est d'ailleurs ce que nous sommes en train de faire avec l'adoption de documents de stratégie-pays. Seize d'entre eux sont en préparation, dont dix sont déjà entièrement finalisés.
C'est également l'une des dimensions de la réforme de l'assistance technique, réforme que nous avons conduite pour vous permettre de disposer, non seulement de l'assistance technique classique, résidentielle, mais aussi d'un outil plus souple : l'assistance technique de courte durée. Elle permettra d'apporter une expertise de pointe, mieux adaptée aux besoins de chaque pays » (…).
(…) « Le dialogue politique avec le Sud, pour revenir à lui, ne concerne pas seulement nos postes situés dans les pays en voie de développement. Il doit également mobiliser les diplomates en résidence chez nos partenaires bailleurs de fonds et ceux qui servent auprès des organisations multilatérales, ne serait-ce que pour une raison élémentaire : aucun des grands problèmes que nous découvrons aujourd'hui n'est soluble sans l'accord des pays du Sud ».
… dont acte… (NDLR).
15/21 rue de l’Ecole de Médecine
75006 PARIS
Tel./Fax : 01 43 54 17 24
Mel : asprocop@wanadoo.fr
Site internet : ibiscus.fr/asprocop
Président : Didier Gobbers
Trésorier : Charles Lanckriet
Trésorier adjoint: Henri Dubois
Secrétariat Général : Odile Oukem
Conseils aux auteurs :
Contribuez à faire vivre ce bulletin en envoyant vos correspondances, vos articles, les annonces de congrès et de réunions, vos remarques et billets d’humeur au secrétariat de rédaction. Pour éviter tout rewriting (donc toute trahison…) lors de la construction du bulletin, vous nous aideriez en formatant vos notes et articles :
• TAM-TAM : entre 500 et 2000 signes
• BLOC-NOTE : entre 150 et 500 signes
• LU POUR VOUS : entre 150 et 500 signes
• ARTICLES : entre 2 et 4000 signes
• OPINIONS : entre 2 et 4000 signes
(nombre de signes espaces compris)
Pour les articles et documents déposés sur le site Internet de l’ASPROCOP, il n’y a aucune contrainte de taille ni de forme. Par contre un résumé entre150 et 500 signes permettrait une annonce simultanée dans la Lettre de l’ASPROCOP.
Coordination de la Lettre : vacant..
Coordination Site Internet : X . Garde
Compilation bibliographique : A. Cenac
IN MEMORIAM
Au cours de ce dernier trimestre, nous avons eu la peine de perdre deux de nos amis :
Jean JULVEZ, qui était en poste au MAE à Paris (DCSUR, universités-recherche)
et Jacques BOURGAREL dont le dernier poste était à Niamey (Centre de Transfusion Sanguine), mais qui était rentré en France depuis quelques mois.
Toutes nos pensées vont à leur famille et à leurs proches.
Il n’est pas dans les attributions de l’ASPROCOP de participer à des prises de positions en dehors du mandat qui lui est confié par ses adhérents. Cependant, dans un numéro précédent de la « lettre de l’ASPROCOP », nous avions relayé une nouvelle… dont l’issue nous est aujourd’hui connue. Il aurait été dommage de ne pas vous en communiquer les aboutissants : c’est chose faite grâce à des informations dues à Samira DAOUD (NDLR).
Les arroseurs arrosés
Nous vous avions fait part de nos inquiétudes à la veille du procès qui a opposé en mars 2001, l’auteur de Noir silence, François-Xavier Verschave et son éditeur à trois chefs d’État africains : Idriss Déby, Denis Sassou Nguesso et Omar Bongo, respectivement présidents du Tchad, du Congo-Brazzaville et du Gabon.
Par une procédure peu habituelle, ces trois personnages avaient saisi la justice française au titre de l’article 36 de la loi de 1881 sur la presse poursuivant l’auteur et son éditeur pour offense à chef d’État étranger, un anachronisme juridique qui empêche le défendeur de se prévaloir de preuves…
Le tribunal devant statuer sur cette affaire était par conséquent confronté à un « authentique défi moral, juridique et intellectuel », souligné par l’un des avocats de la défense. Au terme de trois journées de témoignages, le Procureur avait de son côté suggéré à la Cour d’accorder aux prévenus le bénéfice de la bonne foi.
Sans véritablement se prononcer sur le fond, le juge Monfort qui présidait la 17e chambre a finalement disqualifié les plaintes des trois chefs d’État, considérant que l’incrimination posée par l’article 36 de la loi sur la presse, et son application par la jurisprudence, contrevenaient aux exigences prévues par les articles 6 et 10 de la convention européenne des droits de l’homme. Ces articles prévoient un procès équitable et posent le principe “ que la liberté de communiquer doit s’exercer "sans considération de frontière" ”. Le Tribunal a en outre estimé que l’article 36 de la loi de 1881 instituait en faveur des chefs d’État étrangers “ un régime exorbitant du droit commun, recourant à une définition particulièrement large des comportements incriminés, et excluant tout débat sur la preuve de la vérité des faits allégués ”, leur permettant en conséquence de bénéficier d’une “ protection supérieure à celle dont bénéficie le chef de l'État français lui-même ”.
Cette décision, a été accueillie par une explosion de joie dans l’assistance en majorité africaine de la 17ème chambre. Il est peu probable en effet que d’autres chefs d’État tentent d’utiliser le délit de « lèse-dictateur », de peur de se retrouver, au même titre que nos “ larrons en foire ”, dans la posture de l’arroseur arrosé…
DOCUMENT
Démarches de l’ASPROCOP auprès du Ministère
Didier Gobbers, dans le cadre de ses fonctions de Président de l’ASPROCOP, a rencontré certains responsables du Ministère.
1 / Contacts avec la Division de la Formation,
Le 08.11.2001, D. Kérouédan et D. Gobbers (ASPROCOP) ont rencontré Madame Bardy du MAE, rue La Pérouse, pour faire le point.
Bilan 2001 : l’impression du MAE est mitigée. Certains stages ont été peu fréquentés, d’autres ont du être annulés par manque de participants. L'intérêt des assistants techniques pour la formation a été remis en cause. La réunion d'évaluation entre DRH et DCT/HSA a émis un avis médiocre.
La délégation de l'ASPROCOP a fait part de son opinion :
- les causes de la désaffection : information médiocre (catalogue peu accessible), dates imposées mal choisies et surtout déflation des ATF et peu de cadres du MAE, tant ceux en charge de la santé que des autres collaborateurs centraux ou des postes diplomatiques
- l'offre globale de l'association n'a pas été considérée par DCT/HSA, dont les interlocuteurs sont fluctuants (Mme Bernard, docteurs Bailly, Varet et Louis). Le contenu des stages a été imposé dans un contexte imprécis (VIH-Palu-Tub), sans concertation et dans la précipitation (stage « journées MAE »).
Pour 2002 : le MAE-DRH prévoit une réduction de l'enveloppe prévue pour les actions de formation. L’utilité d’une enquête sur les besoins des ATF ne parait pas évidente pour DCT/HSA
L'ASPROCOP, qui connaît bien dans l'ensemble les préoccupations des ATF, est capable de construire des stages à partir de ses propositions et des lignes de force définies par DCT/HSA (la liste des 30 thèmes de 2001 a été remise à la DRH qui l'ignorait). Ces stages devraient être offerts aux divers opérateurs potentiels du MAE (AFD, collectivités décentralisées...)
En bref, les rapports entre DRH et DCT/HSA sont flous et antagonistes; il est à craindre que l'année 2002 soit une année blanche si l'ASPROCOP ne fait pas des propositions et de l'intermédiation.
2- Avec la Division Santé-Social (DCT/HSA) de la DGCID
Le 09.11.2001, Didier Gobbers rencontrait séparément les Drs Varet et Bailly au MAE, rue Monsieur, pour faire le point sur le projet valorisation des travaux des ATF et sur les formations 2002
En préalable aux questions à traiter, Mme Varet a indiqué qu'il convenait que l'ASPROCOP adresse le CR des journées MAE et qu'elle s'interrogeait sur la représentativité de l'association qui lui semble réduite à quelques personnes.
Sur le premier point, il a été répondu d'une part qu’un compte-rendu synthétique des deux journées avait été envoyé très rapidement à Mme Bardy ainsi qu'une exploitation de l'évaluation du stage par les participants et ce avant l’envoi du compte rendu détaillé sur le déroulement du stage.
Sur le second point, il a été rappelé que l'association, forte de 70-80 membres cotisants réellement a un taux d'attraction de 25% par rapport aux 280 ATF en poste (ce qui constitue un score que les syndicats ou partis politiques français voudrait bien obtenir) et qu’elle satisfait parfaitement à ses obligations légales (assemblée générale annuelle, renouvellement de ses instances dirigeantes...) et que ses comptes financiers sont transparents.
L'entretien a été interrompu par la nécessité de Mme Varet de se rendre à un rendez vous
En ce qui concerne le projet valorisation des travaux des ATF, la réponse de l'ASPROCOP (aux termes de référence sur la question de l'exploitation des comptes rendus d'activité des ATF) n'a pas encore été examinée par les membres de DCT/HSA
En ce qui concerne les perspectives de formation en 2002, il est souhaité que l'ASPROCOP réitère ses propositions de 2001, éventuellement actualisées.
En bref, les commentaires sont inutiles…
L'ASPROCOP et le HCCI travaillent ensemble et font appel à votre participation…
Le HCCI (Haut Conseil de la Coopération Internationale) a fait confiance à l'ASPROCOP en lui demandant de participer aux travaux d'un groupe de travail sur la santé. Après une première réunion le 27 septembre, ce groupe de travail consacrera ses travaux des 19 octobre, 6 novembre et 17 décembre 2001 à la lutte contre le sida.
Pour conforter nos représentants dans leurs interventions, nous lançons un appel à contribution sur deux questions qui vont être examinées dans le thème « le sida dans les systèmes de santé des PED »:
- les personnels
- la planification et l’intégration des systèmes de santé, de la politique hospitalière et la périphérie.
Le HCCI a également entrepris des réflexions sur le thème « Ressources humaines et coopération internationale », les contributions sont également souhaitées.
Dans les deux cas, l'ASPROCOP vous remercie de lui adresser vos réflexions, témoignages et suggestions en nous précisant si vous souhaitez qu’il soit fait mention de votre identité. Pour tout contact :
ou bien :